Juste à point...
A l'évidence n'est-ce pas une simple coïncidence ni le fruit du pur hasard : cette rentrée scolaire 2017-2018 aura été pour le centre du village de BOUSVAL marquée par un événement majeur, l'installation - certes toute provisoire - d'un imposant radar répressif de contrôle des vitesses.
L'objectif annoncé était une réduction de celles-ci plutôt que des rentrées financières.
Pour faire écho aux propos officiels que vous trouverez reproduits ci-dessous, nous ne faisons à ce propos pas du tout partie de ceux qui soutiennent que le choix des emplacements de radar procède de la part des autorités d'une quelconque volonté de faire du chiffre, à savoir le seul but de renflouer les caisses passablement dégarnies d'on ne sait quelle sombre administration fédérale, régionale ou locale.
Au contraire, pour faire la route journellement depuis des décennies pour des raisons privées et professionnelles, et avoir "croisé" bon nombre de ces appareils, l'impression qui en résulte est que leur implantation correspond généralement à des points sensibles en termes d'insécurité, où les conducteurs ont tendance - volontairement ou souvent par distraction - à se laisser emporter par leur élan*.
Si besoin était, les fréquents panneaux d'avertissements préalables, voire les dispositifs visibles et installés en hauteur à perpétuelle demeure - tels que les poteaux fixes permanents - sont là pour confirmer cette hypothèse, d'une volonté de réduire les débordements des usagers.
Dans le cas qui nous occupe, le choix portait sur un emplacement stratégique, situé quasiment au terme de la longue ligne droite d'entrée de BOUSVAL (circonstance aggravante : récemment prolongée par le déplacement des panneaux d'agglomération) autrement dit bien après que les véhicules aient parcouru une telle distance que leurs conducteurs ne pouvaient décemment prétendre ne pas être informés de la vitesse y applicable, à savoir le 50km/heure.
En outre, la proximité immédiate de l'école et de la place communales avec leur limitation plus drastique à 30km/heure renforçait d'autant le caractère inadéquat (ou plutôt « inadapté » pour reprendre le vocable habituel) de certaines vitesses constatées.
Les résultats concrets de cette nouvelle campagne de sensibilisation sont là, tels qu'ils viennent d'être publiés par les autorités compétentes.
Nous présumons que celles-ci ne verront aucun inconvénient à ce que nous les reproduisions in extenso, selon la récente publication du site de la ZONE DE POLICE NIVELLES-GENAPPE.
* euphémisme prudent : que ceux qui ne sont jamais faits surprendre nous jette le premier pv...
« Bousval : 164 excès de vitesse en une semaine...»
« Le radar semi-mobile est de retour sur notre zone. Resté une semaine à Bousval, il s’est maintenant déplacé à Nivelles.
Vous l’avez sans doute vu circuler sur nos réseaux sociaux : le Lidar est revenu sur le territoire de notre zone de police. Installé à l’avenue des Combattants, à Bousval, entre le 5 et le 12 septembre, le radar semi-mobile aura flashé 164 véhicules sur près de 20.000 circulant sur cet axe, soit, moins de 1% d’entre eux.
Si ce pourcentage peut paraître dérisoire, il n’en reste pas moins qu’une bonne centaine d’automobilistes roulait trop vite.
L’emplacement n’a pas été choisi par hasard.
La proximité de deux écoles et la vitesse excessive souvent enregistrée à cet endroit faisait de l’avenue des Combattants le lieu parfait pour accueillir le Lidar. Si la vitesse autorisée est de 50km/h sur cet axe, 120 véhicules y roulaient à plus de 70 km/h.
Depuis mardi 12 septembre, le radar semi-mobile a changé d’emplacement. Il se situe maintenant à la chaussée de Soignies à Nivelles.
L’argent perçu suite aux excès de vitesse n’étant pas reversé à notre zone de police, notre but n’est pas de « faire rentrer de l’argent » mais bien d’inciter les automobilistes à lever le pied et à adopter un comportement plus responsable sur la route pour la sécurité de tous.».
Dont acte...